"Aujourd’hui, nous avons pour objectif de monter en volume de lait et de baisser en nombre de vaches".
Nous avons mis un an et demi à prendre la décision. Avec 70 vaches et l'âge avançant pour certains, la traite devenait contraignante, il fallait réagir et évoluer. Souplesse des horaires et pénibilité du travail amoindris, les robots nous semblaient être le bon compromis. Il y a maintenant suffisamment de recul et de retour sur expérience pour faire confiance à leur fiabilité.
Le Gaec de la Guichousais est composé de 4 voisins : Laurent Rault qui travaillait déjà avec sa mère Christiane Rault, Jean-Claude Pansart et Marie-Claire Carfantan (détenant la moitié du troupeau actuel) et d’un ouvrier (Alban).

Qu’est-ce qui vous a fait décider de passer à la traite robotisée ?
Nous avons mis un an et demi à prendre la décision. Avec 70 vaches et l'âge avançant pour certains, la traite devenait contraignante, il fallait réagir et évoluer.
Souplesse des horaires et pénibilité du travail amoindris, les robots nous semblaient être le bon compromis. Il y a maintenant suffisamment de recul et de retour sur expérience pour faire confiance à leur fiabilité.
Qu’est-ce qui a changé dans votre quotidien ?
La proximité avec les animaux, la complicité s’est renforcée paradoxalement à ce que l’on pourrait croire.
On ne contraint plus la vache à venir se faire traire, elle vient d’elle-même, elle est libre et donc plus calme. C’est aussi un confort pour nous.
“la vache nous rend ce qu’on lui donne.”
Laurent Rault est un passionné des vaches, il nous explique qu’il ne faut pas de contrainte à la vache. Plus on est agréable avec elle plus elle le sera avec nous.
Et grâce aux robots, on appréhende plus vite les maladies. Avant nous subissions, maintenant nous anticipons les problèmes. Même si nous n’avions que peu d’infections avant, nous en comptabilisons encore moins aujourd’hui.
Pourquoi DeLaval ?
“Avec 10 ans de recul, les avantages apportés par l’utilisation des robots se sont révélés plus positifs avec la marque DeLaval. Et puis d’autres éleveurs ont “essayé” avant nous, les échos étaient bons, c’était donc rassurant.
Par ailleurs, je crois que la relation avec le concessionnaire et son équipe commerciale a joué un rôle prépondérant dans notre choix. Ils semblaient avoir une meilleure considération de l'éleveur et de la vache.
Et même si nous ne nous connaissions pas auparavant, la proximité, le feeling avec les Etablissements Méheust ont satisfait notre demande.”
Aujourd’hui ?
Les résultats sont encourageants, nous sommes en moyenne à moins de 200 000 cellules sur 120 vaches. (Le Lot de Laurent Rault a déjà fait une descente à 140 000 et le lot de Jean-Claude Pansart a gagné un zéro sur le chiffre ! ). La qualité du lait s’est franchement améliorée.
Aujourd’hui, nous avons pour objectif de monter en volume de lait et de baisser en nombre de vaches. Nous sommes à 2.5 / 2.6 traites par jour et par vache. Cela baisse un peu pendant le pâturage, ce qui est normal.
Nous sommes satisfaits de notre choix à 100 %, aucune raison de faire demi- tour ! nous confie Laurent Rault avec un grand sourire.
Quels sont les bénéfices sur votre vie de famille ?
“Avec les travaux j’étais peu disponible, ça nous le savions tous et depuis la mise en route des robots, tout le monde a perdu ses repères ! et oui mes enfants n’étaient pas habitués à me voir aussi souvent et surtout à ce que je partage les repas le soir avec eux du début à la fin. En général je prenais les repas en cours de route.
Et même les week-ends, pouvoir partir faire une balade à vélo sans devoir rentrer à 17 h pour la traite ça change tout !
Il faut aussi noter que les enfants, qui aiment en général l’informatique, s’intéressent donc plus à mon métier. Ils viennent régulièrement à la ferme, regardent les écrans de contrôle : c’est tout de suite plus parlant que la traite classique !
Aujourd’hui je profite bien plus de ma famille.”
Des projets futurs sur l’exploitation ?
Pour l’instant nous préparons la transition qui va se faire pour le départ en retraite de 2 personnes. A l’heure actuelle, nous avons envie de bien maîtriser et d’optimiser le potentiel des robots et du logiciel.

"Aujourd’hui je profite bien plus de ma famille.”